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mercredi 11 mai 2016

Breathing Space - Below The Radar (2009)

Breathing Space Below The Radar
Breathing Space - Below The Radar
(2009)
Below The Radar est le deuxième album de Breathing Space, groupe formé du noyau Iain Jennings (claviers) - Olivia Sparnenn (chant). Il succède à Coming Up For Air sorti en 2007.  

Par rapport à ce dernier, les musiciens sont sensiblement restés les mêmes, à l'exception du guitariste Marc Rowen remplacé par Liam Davison (Mostly Autumn), vieille connaissance qui a participé à l'album précédent ainsi qu'au premier album solo de Iain, Breathing Space. A ses côtés, se trouvent donc Paul Teasdale (basse), Barry Cassells (batterie) et Ben Jennings (claviers).

Marc Atkinson (Gabriel) est venu faire une discrète apparition aux chœurs sur Lantern For A Smile. Cette gentille ballade intimiste propose un texte plutôt sombre, sans lueur d'espoir. 

Autre invitée, Charlotte Scott et son violoncelle sur l'ouverture de Questioning Eyes, une des plus belles chansons du groupe. Elle mérite à elle seule l'achat du disque. Écrite en la mémoire d'Howard Sparnenn, le père d'Olivia récemment disparu, elle dégage une émotion à fleur de peau portée par le chant aux incroyables capacités de cette extraordinaire chanteuse. Elle s'inscrit dans la lignée d'une autre composition de Iain, The Gap Is Too Wide de l'album The Spirit Of Autumn Past (1999) de Mostly Autumn. Ce morceau poignant avait été lui aussi composé après la disparition d'un être cher, sa mère. Questioning Eyes sera un des rares titres du répertoire de Breathing Space à être repris sur scène par Mostly Autumn lorsque Olivia en deviendra la frontwoman, suite au départ d'Heather Findlay. 

Drowning est une autre chanson émotionnellement très forte. Outre le chant splendide d'Olivia, elle permet à Liam Davison de sortir (enfin) de l'ombre de Bryan Josh et de livrer quelques mémorables soli de guitare. Sur un Dusk tout aussi tendre, nous avons cette fois-ci droit à un duo piano/voix étincelant.

Toutefois, tous les morceaux ne sont pas en  mid-tempo. Breathing Space présente sa face rock dès la chanson titre Below The Radar aux riffs de guitare bien gras, et poursuit sa lancée par Clear qui balance une bonne basse bien groovy à la Simon Gallup (The Cure). Pas étonnant qu'il ait été composé par le bassiste du groupe, Paul Teasdale. 

Avec Below The Radar, Breathing Space prend indiscutablement la tête de la nouvelle vague de groupes néo-progressifs avec chanteuses de cette fin de décennie, aux côtés de Panic Room et The Reasoning. Mais, parfois, le sort est cruelle. Suite au départ d'Olivia pour Mostly Autumn, la formation ne lui survivra pas. Elle vivotera encore quelques temps avec une nouvelle chanteuse, Heidi Widdop (première chanteuse éphémère de... Mostly Autumn), avant de s'éteindre définitivement. 


Musiciens



Olivia Sparnenn : chant, percussions
Iain Jennings : claviers, chœurs
Ben Jennings : claviers
Liam Davison : guitares
Paul Teasdale : basse, guitare acoustique
Barry Cassells : batterie

Marc Atkinson : chœurs
Charlott Scott : violoncelle

Titres


01. Below The Radar
02. Clear
03. Lantern For A Smile
04. The Night Takes You Home
05. Run For Yoursef
06. Dusk
07. Behind Closed Doors
08. Drowning
09. Questioning Eyes

lundi 7 novembre 2016

Breathing Space - Below The Radar Live (2010)

Breathing Space Below The Radar Live
Breathing Space - Below The Radar
Live (2010)
Below The Radar Live est un bootleg officiel de Breathing Space. Disponible en édition limitée, il contient l'enregistrement d'un concert donné à Bilston le 4 avril 2010.

Depuis sa création, en 2005, Breathing Space a grandi dans l'ombre de Mostly Autumn. Nombre de ses musiciens, et pas n'importe lesquels, en ont été membres. En premier lieu, le claviériste Iain Jennings, son fondateur, ainsi qu'Olivia Sparnenn, sa chanteuse. Mais aussi Andrew Jennings, Liam Davison, Anne-Marie Helder, Andy Smith ou Heidi Widdop. Ce soir-là, Breathing Space accueille en son sein Bryan Josh, l'âme de Mostly Autumn. Et, accessoirement, compagnon d'Olivia. 

A leurs côtés, nous retrouvons les mêmes musiciens que sur le dernier album Below The Radar : Paul Teasdale à la basse, Barry Cassells à la batterie et Ben Jennings aux claviers. Seul manque Liam Davison parti travailler sur son futur disque en solo. C'est donc Josh qui le remplace. D'une durée approximative de 2h10, le concert est réparti sur deux CD.

Après une introduction psychédélico-gothique, le groupe entre dans le vif du sujet en entamant Forgive Or Surrender, premier titre de Breathing Space, l'album. Au total, quatre titres de ce disque seront joués dans la soirée, six du suivant, Coming Up For Air, et sept (sur neuf) du petit dernier. Hollow, petite perle composée par Iain, le percutant Never The Rainbow et un The Gap Is Too Wide gorgé d'émotion proviennent, quant à eux, du répertoire de Mostly Autumn. Les deux premiers se trouvent sur The Last Bright Light, et le dernier est issu de The Spirit Of Autumn Past.

Ce qui différencie les deux formations, c'est l'absence d'influence celtique dans la musique bien plus mainstream de Breathing Space. En revanche, l'émotion véhiculée par leur deux chanteuses respectives est ce qui les réuni le plus. Que ce soit Heather Findlay ou Olivia, elles sont toutes deux dotées d'un charisme incroyable et d'une voix en or qui leur permet de tout interpréter. Jusqu'à Clear, Olivia peine encore à s'imposer. A partir du cinquième titre Coming Up For Air, elle prend enfin son envol et là, plus rien ne semble pouvoir l'arrêter. Les différentes chansons prennent ainsi vie à travers cet organe d'une puissance impressionnante, également doté d'une sensibilité à fleur de peau. Ce n'est pas pour rien que le prestigieux Classic Rock Society lui décernera le prix de la meilleure chanteuse de l'année en 2010.

Tout au long du set, Iain et Bryan multiplient les passes d'armes en alternant soli de claviers et de guitares. You Still Linger, étendu sur une dizaine de minutes, est l'exemple-type de cet exercice de style exécuté avec classe et précision. Deux hommages émouvants terminent le concert. The Gap Is Too Wide est dédié à la mère de Iain disparue à la fin des années 90. La version livrée ici est bouleversante, tout comme celle de Questioning Eyes, dédicacée à la mémoire d'Howard Sparnenn, le père d'Olivia. Parti il y a à peine quelques mois, ce musicien fringuant avait même tenu un temps les baguettes au sein de la formation de sa fille. C'était en 2007. Questionning Eyes deviendra par la suite un classique du répertoire de... Mostly Autumn.

Ce concert est le dernier avec Olivia et Bryan qui ont choisi de se consacrer entièrement à Mostly Autumn suite au départ d'Heather. Iain continuera quelques temps l'aventure avec un nouveau guitariste, Adam Dawson, et une nouvelle chanteuse, Heidi Widdop qui fut la toute première chanteuse de Mostly Autumn. Puis il réintégrera à son tour Mostly Autumn, abandonnant ainsi Breathing Space. Un temps tenté de poursuivre sous ce nom, Heidi, Adam, Paul et Barry formeront finalement Stolen Earth. L'héritage était trop lourd à porter. 

Musiciens


Iain Jennings : claviers, chœurs
Olivia Sparnenn : chant, percussions
Bryan Josh : guitare
Paul Teasdale : basse, chœurs
Barry Cassels : batterie
Ben Jennings : claviers

Titres


1.01. Intro
1.02. Forgive Or Surrender
1.03. The Senses
1.04. Clear
1.05. Coming Up For Air
1.06. Hollow
1.07. Rain Song
1.08. Run From Yourself
1.09. You Still Linger

2.01. Time Tells
2.02. Belief
2.03. Wasted All The Time
2.04. The Night Takes You Home
2.05. Searching For My Shadow
2.06. Drowning
2.07. Dusk
2.08. Never The Rainbow
2.09. Below The Radar
2.10. When I Hold Onto You
2.11. The Gap Is Too Wide
2.12. Questionning Eyes

jeudi 12 mars 2020

Moon Halo - Chroma (2020)

Moon Halo Chroma
Moon Halo - Chroma (2020)

Pourquoi écouter ce disque ?

Nouveau venu sur la scène progressive, Moon Halo est avant tout une histoire d'amitié entre ses trois protagonistes. Marc Atkinson (chant) et Iain Jennings (claviers) se fréquentent depuis l'adolescence. Dès 1994, ils ont joué ensemble au sein de The Beatroots, formation acoustique éphémère à laquelle ont participé aussi Bryan Josh et le regretté Liam Davison, fondateurs de Mostly Autumn. Au fil des années, ils apparaîtront dans leurs projets musicaux respectifs. Marc prêtera sa voix chaleureuse et profonde à des albums de Mostly Autumn (The Last Bright Light, The Story So Far, Passengers) et de Breathing Space (Below The Radar). Quant à Iain, il jouera des claviers sur l'unique disque de Gabriel, Ascension, puis sur l'album solo de Marc This Is Where We Are en 2006. Sur ce dernier, figure à la basse le troisième personnage clé de Moon Halo, David Clements. Il suivra par la suite Marc dans ses escapades solos ultérieures (Light & Shade, Home Grown), puis, surtout, dans Riversea. Au final, il était inévitable que tous trois décident un jour de travailler ensemble au sein d'un même projet solide et ambitieux. "Ambitieux", le mot est lancé, car la première des difficultés pour Moon Halo était de se distinguer par le haut de toutes ces illustres références citées précédemment. Les trois musiciens ont réussi ce pari. Chroma ne souffre pas de comparaisons abusives. Son son singulier diffuse une saveur authentique, puissante et vivante dans laquelle il est si bon de se perdre. Si The Veil, Seventh Heaven ainsi que Don't Let It End Like This sont des pièces émotionnellement très fortes, chacune des chansons se dévoile continuellement écoute après écoute, sans rien perdre de sa splendeur. Pour arriver à ce résultat, Marc, Iain et Dave se sont adjoints les services d'autres musiciens tout aussi prestigieux comme le batteur Alex Cromarty (Riversea, ex-Mostly Autumn) ou Martin Ledger (Heather Findlay, ex-Cloud Atlas) aux guitares. Et puis surtout, ils ont fait appel à quatre voix féminines enivrantes : Anne-Marie Helder (Panic Room, Luna Rossa), Olivia Sparnenn-Josh (Mostly Autumn, Breathing Space), Janine Atkinson, sœur de Marc, et Tammy Pawson, conjointe de Marc. Avec sa pochette élaborée par l'artiste ukrainien Ed Unitsky, Chroma est destiné à connaître un avenir radieux, aussi scintillant que l'amitié liant ces trois-là. 

Musiciens

Marc Atkinson : chant, guitare acoustique
Iain Jennings : claviers, programmation
David Clements : basse

Alex Cromarty : batterie
Martin Ledger : guitares
Mikey Gibson : guitares
Anne-Marie Helder : chant
Janine Atkinson : chant
Tammy Pawson : chant
Olivia Sparnenn-Josh : chant

Titres

01. The Web
02. Seize The Day
03. The Veil
04. Chroma
05. Parachute
06. Somebody Save Us
07. What’s Your Name
08. Seventh Heaven
09. Let Me Out
10. Awoken
11. Across The Great Divide
12. Rise Up
13. Don’t Let It End Like This

vendredi 24 mars 2017

Nine Stones Close - Traces (2010)

Nine Stones Close Traces
Nine Stones Close - Traces (2010)
Nine Stones Close est à l'origine le nom du projet solo d'Adrian Jones. En 2008, ce multi-instrumentiste britannique installé aux Pays-Bas sort sous ce nom St Lo, un premier disque autoproduit. Il récidive deux ans plus tard avec Traces, mais cette fois, il n'est plus seul aux commandes.

Le chant est désormais assuré par Marc Atkinson. Peu connu du grand public, il n'en demeure pas moins l'un des meilleurs chanteurs de la scène progressive actuelle. Ancien leader de Gabriel au début des années 2000, il a ensuite entamé une discrète carrière solo. Ami d'enfance de Bryan Josh, on a pu l'entendre aux chœurs sur certains albums de Mostly Autumn, aussi bien live que studio, ainsi que sur Below The Radar de Breathing Space. En 2009, il a participé à la résurrection de Mandalaband, formation mythique des années 70. Adrian et Marc sont accompagnés de Neil Quarrell à la basse et de Brendan Eyre aux claviers. Ce dernier n'est autre que le co-fondateur de Riversea aux côtés du même... Marc Atkinson.

Traces se compose de cinq titres, dont deux épiques, Threads et Thicker Than Water, atteignant respectivement les dix et quatorze minutes environ. L'artwork, œuvre de l'incontournable Ed Unitsky, restitue à la perfection l'ambiance fantomatique, désespérée et mélancolique de cet album sur lequel plane l'influence de Marillion (ère Hogarth), Porcupine Tree, Anathema, Retrospective mais aussi de Pink Floyd (claviers aériens, soli de guitare "gilmouriens"). Sans surprise, la prestation de Marc se situe au-delà des espérances. Sa voix, similaire à celle de l'archange Gabriel, Peter de son prénom, exprime une profonde tristesse que l'on ne peut que partager.

Album automnal par excellence, Traces est idéal pour toute introspection ou recueillement. Sans renouveler le genre d'un rock progressif aux penchants atmosphériques, il offre néanmoins de très belles éclaircies à travers un ciel sombre chargé de nuages.

Musiciens


Marc Atkinson : chant
Adrian Jones : guitares, basse, claviers, programmation
Brendan Eyre : claviers
Neil Quarrell : basse

Titres


01. Reality Check
02. Threads
03. Falling To Pieces
04. Traces
05. Thicker Than Water