vendredi 6 octobre 2017

White Willow - Future Hopes (2017)

White Willow Future Hopes
White Willow - Future Hopes (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Fondé au début des années 90, White Willow est devenu un des groupes phares de la scène progressive norvégienne. Conduit par le multi-instrumentiste et compositeur Jacob Holm-Lupo, cette formation atypique s'est distinguée par l'emploi judicieux de voix féminines. Futures Hopes est sa septième production. Il fait suite au très apprécié Terminal Twilight vieux déjà de sept longues années (2011). C'est dire si cette œuvre a été peaufinée. Jacob a visé la perfection à tous les niveaux. Déjà, les amateurs de Yes reconnaîtront sans peine les magnifiques illustrations de Roger Dean. Le son, d'une pureté incroyable, est le résultat du travail minutieux mené par Bob Katz, une pointure dans le domaine du mastering. Côté musiciens, les amateurs du groupe noteront avec plaisir la présence des fidèles Mattias Olson à la batterie (ex-Änglård et actuel Il Tempio Delle Clessidre) et du claviériste Lars Fredrik Frøislie. A noter également le retour de la bassiste de jazz Ellen Andrea Wang qui a joué auparavant avec Manu Katché et Sting, ainsi que l'arrivé au chant (fantomatique) de Venke Knutson. Connue dans le milieu de la pop, ses cinq albums se sont vendus à plus de 70 000 exemplaires dans son pays. Si les amateurs de rock atmosphériques ressentiront une certaine influence d'Anathema, l'ambition affichée de Jacob est de faire revivre sous une forme moderne le rock progressif des années 70. Ses principales sources d'inspiration ont été le Relayer de Yes, Silent Knight de Saga mais aussi la bande originale de Blade Runner signée Vangelis. On peut dire que le pari est réussi, le morceau fleuve A Scarred View du haut de ses dix-huit minutes en est la confirmation.

Musiciens

Venke Knutson : chant
Jacob Holm-Lupo : guitares, claviers, chœurs
Mattias Olsson : batterie, percussions
Lars Fredrik Frøislie : claviers
Ketil Vestrum Einarsen : flûte, instruments à vent

Ellen Andrea Wang : basse
Hedvig Mollestad : guitare
David Krakauer : clarinette
Ole Øvstedal : guitare
Kjersti Løken : trompette

Titres

01. Future Hopes
02. Silver & Gold
03. In Dim Days
04. Where There Was Sea There Is Abyss
05. A Scarred View
06. Animal Magnetism (bonus track)
07. Damnation Valley (bonus track)

Vidéo

A Scarred View : lien vidéo ici

jeudi 5 octobre 2017

Led Zepplelin - IV (1971)

Led Zeppelin 1971
Led Zeppelin - IV (1971)

Pourquoi écouter ce disque ?

Mais oui, pourquoi ? Parce que ce quatrième album est un classique incontournable ? Pour son hit interplanétaire Stairway To Heaven ? A cause de ses liens supposés avec le satanisme ? Ou bien parce qu'il s'agit du seul album de ce groupe mythique où un chanteur extérieur a été invité ? Personnellement, j'opte pour cette dernière proposition, même si les autres sont toutes aussi valables. D'autant plus que ce "chanteur" est une "chanteuse" et qu'il s'agit de la géniale Sandy Denny du Fairport Convention. Cette dernière laisse entendre sa voix sur un The Battle Of Evermore rugueux, en duo avec Robert Plant où guitare acoustique et mandoline se font face. En composant cette chanson s'inspirant du Seigneur des Anneaux de Tolkien, Plant a ressenti la nécessité d'ajouter une seconde voix pour raconter l'histoire, lui jouant le rôle du narrateur et elle celui du crieur public se répondant l'un l'autre. Le choix de Sandy n'est pas un hasard. Qui mieux qu'elle pour interpréter cette chanson aux consonances folk ? En ce début des années 70, elle était la star dans ce domaine et une forte amitié la liait aux membres de Led Zeppelin. Sandy entrera définitivement dans la légende du rock suite à son décès malheureux causé par une mauvaise chute dans un escalier. C'était le 21 avril 1978, elle n'avait que 31 ans.

Musiciens

Robert Plant : chant, harmonica
Jimmy Page : guitares, mandoline
John Paul Jones : basse, claviers
John Bonham : batterie

Sandy Denny : chant

Titres

01. Black Dock
02. Rock And Roll
03. The Battle Of Evermore
04. Stairway To Heaven
05. Misty Mountain Hop
06. Four Sticks
07. Going To California
08. When The Levee Breaks

mercredi 4 octobre 2017

Yvonne Lyon - More Than Mine (2011)

Yvonne Lyon More Than Mine
Yvonne Lyon - More Than Mine (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Album automnal par excellence, More Than Mine est une invitation au cocooning. Yvonne Lyon entraîne, avec ce disque, ses auditeurs à l'introspection à travers ses textes poétiques et sa musique dépouillée. Le piano est au centre des compositions. Quelques cordes (fiddle, violoncelle, guitare acoustique, bouzouki) les transforment en un folk romantique et mélancolique. Yvonne n'oublie pas non plus ses origines écossaises sur le morceau Farewell aux sonorités celtiques où Fiona J. Mackenzie chante en gaélique. Si elle signe seule ses textes (à l'exception de Water's Edge et Hope coécrits avec son mari David Lyon), Ae Fond Kiss qui clôture le disque est une ancienne chanson d'amour remontant au XVIIIe siècle que l'on doit au poète écossais Robert Burns.

Musiciens

Yvonne Lyon : chant, piano

Fiona J. Mackenzie : chant
Graeme Duffin : guitare, programmation
Sandy Jones : programmation
Alastair Savage : fiddle
Pete Harvey : violoncelle
Gareth Davies-Jones : guitare, bouzouki
David Lyon : accordéon, chant

Titres

01. Enjoy Not Endure
02. Steal Away
03. A Difficult Kind
04. Farewell
05. Water's Edge
06. Secrets
07. More Than Mine
08. Hope
09. All Is Well
10. Ae Fond Kiss

mardi 3 octobre 2017

Louisa John-Krol - Ariel (2001)

Louisa John-Krol Ariel
Louisa John-Krol - Ariel (2001)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2001, Ariel est le troisième album de notre fée australienne préférée. A l'instar de son illustre aînée Kate Bush ou de sa cadette belge Elvya Dulcimer, Louisa nous entraîne à travers ces douze chansons dans son monde fantastique peuplé de fleurs qui parlent, d'oiseaux voleurs d'âmes et de personnages imaginaires ou non. Ainsi, la jeune Alice du Pays des Merveilles (Red Balloon, Alice In The Garden Of Live Flowers) côtoie aussi bien Shakespeare (Ariel) que Poséidon (The Seagiant) ou le chanteur Nick Drake (Salamander). Ariel propose une musique mi-éthérée, mi-folk, mais avant tout originale grâce à l'emploi judicieux d'instruments classiques, électriques et électroniques. Blackbird bénéficie même de l'apport d'un quatuor à cordes. Qu'elle soit imaginaire ou pas, c'est bien la nature que célèbre Louisa tout au long de ce disque ingénieux et émouvant (Nobelius' Garden, l’ode à la forêt Beads Of Rain, l'instrumental pastoral Tale Of A Thorn de son mari Mark Krol).     

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, mandoline, guitare acoustique

Brett Taylor : claviers, basse, guitares, percussions
Harry Williamson : claviers, harpe, charango, tiple
Andrew Persi : guitare
Richard Allison : piano
Samantha Taylor : flûte
Caerwen Martin : violoncelle
Lindsay Buckland : percussions

String Quartet

Titres

01. Blackbird
02. Red Balloon
03. Numb The Wren Tear
04. Nobelius' Garden
05. Beads Of Rain
06. The Seagiant
07. Ariel
08. Alice In The Garden Of Live Flowers
09. Tale Of A Thorne
10. Salamander
11. Anemone Falling
12. Sentinel

lundi 2 octobre 2017

Paidarion - Behind The Curtains (2011)

Paidarion Behind The Curtains
Paidarion - Behind The Curtains (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Behind The Curtains est la deuxième livraison du groupe finlandais Paidarion après Hauras Silta sorti en 2009. Que de progrès accomplis en si peu de temps ! Cet album est une petite pépite à l'image de sa pochette énigmatique. Formé autour du noyau Kimmo Pörsti (batterie, percussions) et Jan-Olof Strandberg (basse), on retrouve du précédent opus l'excellent guitariste Jaan Jaanson. Une nouvelle chanteuse fait son apparition, Elina Hautakoski, ainsi que le saxophoniste Risto Salmi et le claviériste Kimmo Tapanainen. Ainsi constitué, l'ambition affichée du groupe est de se produire sur scène afin de jouer sa musique sophistiquée, savant mélange de jazz fusion, rock progressif et folk. Sur les dix titres, quatre sont des instrumentaux d'où s'échappent d'ambitieux soli de basse, guitares ou saxophone. Les parties chantées évoquent les ambiances cabarets d'antan, le chant d'Elina n'étant pas sans évoquer une certaine Liza Minnelli. Ce disque m'a conquis, tout y est volupté. Je ne saurais trop vous le recommander.

Musiciens

Elina Hautakoski : chant
Jaan Jaanson : guitares, claviers
Kimmo Tapanainen : claviers
Jan-Olof Strandberg : basse
Kimmo Pörsti : batterie, percussions
Risto Salmi : saxophone

Olli Jaakkola : flûte
Michael Manring : basse
Rob Price : chant
Steve Unruh : violon

Titres

01. Behind The Curtains (A Song For Michael)
02. A Small Wish
03. Trapeze
04. A Springtime Meadow
05. A Vertical Rope
06. A Leap Into The Unknown
07. A Rose In The Sun
08. Paidarion
09. The Magician's Departure
10. The Final Show

dimanche 1 octobre 2017

Iona - Edge Of The World Live In Europe (2013)

Iona Edge Of The World
Iona - Edge Of The World Live In Europe (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Iona c'est fini. Edge Of The World - Live In Europe vient clôturer une riche carrière longue de vingt-cinq ans environ. Ce double album live d'une durée de 2h20 a été enregistré lors du Another Realm Tour de 2012 au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Et, disons-le de suite, les cinq musiciens sont au sommet de leur forme. Joanne Hogg avec son chant profond donne vie comme jamais à chacune des chansons (The Ancient Wells en particulier). Son acolyte Dave Bainbridge ne cesse de surprendre par sa technicité et son jeu limpide, tant aux claviers qu'à la guitare. Le petit nouveau Matin Nolan apporte cette touche celtique et traditionnelle si particulière à Iona. La rythmique, Frank van Essen (le violoniste batteur, ou l'inverse) et Phil Barker (le bassiste gaucher), est une nouvelle fois impeccable. Si la setlist fait la part belle au dernier album en date (Another Realm) qui prend sur scène une nouvelle dimension (White Horse puissant, An Atmosphere Of Miracles divin), tous les albums sont représentés par au moins deux titres, à l'exception de The Circling Hour étrangement absent. Les éternels classiques sont bien interprétés (Irish Day, Today, Chi-Rho) aux côtés de surprises revisitées bienvenues (Luke - The Calf, Flight Of The Wild Goose, Columcille). En résumé, ces deux disques sont un condensé de beauté à l'état pur où tout n'est qu'émotion. 

Musiciens

Joanne Hogg : chant, claviers, guitare acoustique, percussions
Dave Bainbridge : guitares, claviers, bouzouki, percussions
Phil Barker : basse, contrebasse électrique, darbouka
Frank van Essen : batterie, percussions, violon chœurs
Martin Nolan : uilleann pipes, whistles

Titres

1.01. Irish Day
1.02. Today
1.03. Another Realm
1.04. Jigs
1.05. Edge Of The World
1.06. White Horse
1.07. Luke - The Calf
1.08. Let The Waters Flow
1.09. The Ancient Wells
2.01. Chi-Rho
2.02. Flight Of The Wild Goose
2.03 And The Angels Dance
2.04. Ruach
2.05. Divine Presence
2.06. Let Your Glory Fall
2.07. An Atmosphere Of Miracles Part 3
2.08. Castlerigg / Reels
2.09. Bi-Se I Mo Shuil Part 2
2.10. Columcille

samedi 30 septembre 2017

Dwelling - Humana (2003)

Dwelling Humana
Dwelling - Humana (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avec Humana, les Portugais de Dwelling poursuivent dans la même voie esquissée par Moments, sorti deux ans auparavant. Album de cordes (guitares, basse, violon) et de voix (celle si profonde de Catarina Raposo), la musique trouve sa source dans le fado portugais auquel sont ajoutés des éléments jazz et néo-classiques. La thématique abordée est celle d'une dystopie décrivant de manière métaphorique la croissance et le déclin d'une civilisation hypothétique. Une lecture parallèle peut en être faite et l'interpréter comme un concept sur la vie, de la naissance à la mort, traversée de joie et de peine. Le groupe a signé lui-même les paroles en anglais et en portugais, à l'exception de The Wheel dont le texte est du célèbre poète britannique William Butler Yeats. Héritiers directs de Madredeus et de Pentangle, Dwelling offre avec cet Humana un très beau moment d'émotions pures. 

Musiciens

Catarina Raposo : chant
Silvia Freitas : violon
Jaime Ferreira : basse
Nicholas Ratcliffe : guitare acoustique
Nuno Roberto : guitare acoustique

Titres

01. Silêncio Intemporel
02. Tecelões Da Nova Realidade
03. The Wheel
04. Lingering Stupor
05. Chasing The Rainbow's End
06. Remember Virtue
07. O Cinzel Do Tempo
08. As The Storm Chants
09. The Reality That Remains

vendredi 29 septembre 2017

David Gilmour - Live At Pompeii (2017)

David Gilmour Live At Pompeii
David Gilmour - Live At Pompeii (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

David Gilmour est un Dieu vivant, Pompeii son temple le temps d'une soirée exceptionnelle, et son public, ses fidèles. Sur scène, pas douze mais neuf apôtres l'entourent. Les amis de longue date Guy Pratt (beau-fils du regretté Rick Wright) et Steve DiStanislao (aux côté de David depuis la tournée On An Island) sont bien présents. Chester Kamen, ancien proche du judas Roger Waters est à la guitare. Les claviers célestes sont tenus par Chuck Leavell (The Allman Brothers Band, The Rolling Stones) et Greg Phillinganes (Toto, Michael Jackson, Paul McCartney). En provenance du Brésil, nous avons au saxophone João Mello et aux chœurs trois anges : Bryan Chambers, Louise Clare Marshall, Lucita Jules. Comme depuis A Momentary Lapse Of Reason, la cérémonie débute par l'instrumental d'ouverture du dernier album en date, ici 5 AM. Puis c'est parti pour plus de 2h20 de concert durant lesquels le commun des mortels rit, pleure, s'émerveille. Le spectacle est judicieusement équilibré entre les trois grandes périodes de la carrière du Maître de Cérémonie. Neuf titres joués datent de l'ère du Pink Floyd de la grande époque, dont un The Great Gig In The Sky au goût de paradis, quatre proviennent du Pink Floyd époque Gilmour, et huit autres de ses deux derniers albums solos (divin In Any Tongue). La messe est dite (en mode blues...).

Musiciens

David Gilmour : chant, guitares

Gut Pratt : basse, contrebasse, chant
Steve DiStanislao : batterie, chant
Chester Kamen : guitare, chant
Chuck Leavell : claviers, chant
Greg Phillinganes : claviers, chant
João Mello : saxophone, guitare
Bryan Chambers : chant
Louise Clare Marshall : chant
Lucita Jules : chant

Titres

1.01 5 A.M.
1.02. Rattle Than Lock
1.03. Faces Of Stone
1.04. What Do You Want From Me
1.05. The Blue
1.06. The Great Gig In The Sky
1.07. A Boat Lies Waiting
1.08. Wish You Were Here
1.09. Money
1.10. In Any Tongue
1.11. High Hopes
1.12. One Of These Days
2.01. Shine On Your Crazy Diamond (Part 1-5)
2.02. Fat Old Sun
2.03. Coming Back To Life
2.04. On An Island
2.05. Today
2.06. Sorrow
2.07. Run Like Hell
2.08. Time / Breathe (In The Air)
2.09. Comfortably Num

jeudi 28 septembre 2017

Mary Black - Stories From The Steeples (2011)

Mary Black Stories From The Steeples
Mary Black - Stories From The Steeples (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Stories From The Steeples est le douzième album de cette grande figure incontournable de la scène folk irlandaise, Mary Black. Née à Dublin en 1955 d'une famille de musiciens, elle a commencé à chanter des chansons folkloriques traditionnelles dès ses huit ans et ne s'est jamais arrêtée depuis. Cet album se veut une collection de chansons folk modernes, de douces ballades celtiques et de quelques passages aux airs country hérités des déplacements de la chanteuse en Australie (l'excellent Mountains To The Sea notamment). Ces histoires de clocher se placent sous l'égide de l'amitié et de la famille. Imelda May, sa compatriote de vingt ans sa cadette, apparaît sur le déjà cité Mountains To The Sea, tandis que Finbar Furey de The Fureys chante en duo sur le tendre Walking With My Love et l'Américaine Janis Ian lui donne la réplique sur Lighthouse Light. Danny, son fils, lui a composé trois chansons qui figurent parmi les meilleures du disque : Faith In Fate, le bouleversant Wizard Of Oz et The Night Is On Your Side sur lequel on peut entendre tous ses enfants : Danny à la guitare acoustique, Conor à la basse et sa fille RoisÍn aux chœurs. Une dernière mention aux très belles illustrations originales (pochette et livret intérieur) que l'on doit à l'artiste mi-irlandaise, mi-canadienne Deirdre Keohane.

Musiciens

Mary Black : chant, percussions, harmonica

Imelda May : chant
Finbar Fury : chant, banjo
Janis Ian : chant, guitare
Bill Shanley : guitares, basse, claviers, ukulele, mandoline, chœurs
Danny O'Reilly : guitare
Pat Crowley : claviers, accordéon, chœurs
Andrew Holdsworth : claviers
Nick Scott : contrebasse, chœurs
Conor O'Reilly : basse, chœurs
Matt McGranahan : violon
Richard George : violon
Sophie Ryan : violon
Tony Woollard : violoncelle
Ritchie Buckley : saxophone
Martin Ditcham : batterie, percussions
Liam Bradley : batterie, chœurs
The Henry Girls : chœurs
RoisÍn O : chœurs

Titres

01. Marguerite And The Gambler
02. The Night Was Dark And Deep
03. Mountains To The Sea
04. Faith In Fate
05. Steady Breathing
06. Walking With My Love
07. All The Fine Young Men
08. The Night Is On Your Side
09. Lighthouse Light
10. Wizard Of Oz
11. One True Place
12. Fifi The Flea

mercredi 27 septembre 2017

Hayley Griffiths - Celtic Rose (2011)

Hayley Griffiths Celtic Rose
Hayley Griffiths - Celtic Rose (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Celtic Rose est le deuxième album en solo de celle qui deviendra la chanteuse du Karnataka de Ian Jones. D'ailleurs, ce dernier est discrètement cité dans les remerciements. Suite attendue de Silver Screen, Celtic Rose se différencie de son prédécesseur en ne présentant que des reprises de chansons d'amour irlandaises. Une exception toutefois, la magnifique ballade Wild Mountainside qui, elle, trouve sa source en Écosse. La jeune chanteuse anglaise rend à travers ce disque non seulement un hommage à l'île verte, mais aussi à ses chanteuses de talents. Ainsi, on pense à Eimear Quinn, grande gagnante du concours de l'Eurovision en 1996 avec The Voice, mais aussi à Enya dont Hayley reprend le fameux May Be It extrait de la bande originale du Seigneur Des Anneaux, ou encore à Mary Black avec l'interprétation du Song For Ireland qu'elle a popularisé dans les années 80. Sa version touchante de Lagan Love, célèbre chanson traditionnelle reprise en son temps par Pentangle, Kate Bush ou encore Sinéad O'Connor, séduira tellement Ian Jones qu'il l’inclura dans les futurs sets de Karnataka comme en témoigne New Light - Live In Concert.

Musiciens

Hayley Griffiths : chant

Conal Early : claviers, guitares, basse, percussions
Brian Garvin : fiddle, bodhran
Connor Smith : flûtes
Seána Davey : harpe
Garry O'Meara : chœurs, mandoline, banjo

Titres

01. Isle Of Hope, Isle Of Tears
02. Wild Mountainside
03. Galway Bay
04. Danny Boy
05. No Frontiers
06. You Raise Me Up
07. Carrickfergus
08. May It Be
09. I Know My Love
10. Bright Blue Rose
11. Lagan Love
12. Song For Ireland